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LE BLOG DES CHOUX MARINS
La brume de chaleur des mois d'été...
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LE BLOG DES CHOUX MARINS
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24 mai 2015

WEEK-END à Ouessant

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(photos) Une île déchiquetée, ornée de belles plages, de beaux galets et de fleurs à foison. Sans oublier les chèvres magnifiques, ni la féérique levée de la brume. Avec les petits rubans de couleurs pour identifier les vélos. Avec le dessert breton de Marie-Christine. 

Nadine : "C'était un week-end choux marins randonneurs mais aussi à bicyclette. Notre équipe GO a été formidable de talents. Une petite escale surprise sur l'île de Molène nous a permis de nous dégourdir les jambes avant Ouessant et de pique-niquer avec le traditionnel bain de François... Il manquait quelques degrés à la mer qui ont un peu ralenti sa mise à l'eau, selon les nombreux observateurs ! Une dernière surprise avant de partir : 2 heures à la découverte des oiseaux et de la flore de l'île avec les explications passonnantes du directeur du Cemo (Centre d'études du milieu ouessantin). Je n'oublierai jamais la sensation tellement agréable de marcher sur cette lande littorale aussi épaisse qu'un matelas qui feutre tous les bruits et les mouvements. So smooth."

Sylvie : "Une anecdote qui commence à Molène, plus exactement au magasin d'alimentation (le seul de l'île). Là, on a vu une spécialité de l'île : des saucisses fumées au goémon. Evidemment, on n'en trouve pas partout. Alors on en a acheté plein pour notre pique-nique de dimanche. Marité les a fait cuire la veille. L'odeur qu'elles dégageaient a envahi tout le Cemo, y compris les chambres, surtout celles du premier étage (dont la nôtre et il a fallu dormir toute la nuit avec ...) L'odeur était tellement bizarre que l'autre groupe a fini par nous demander d'où elle venait. C'est vrai que c'était une odeur que personne ne connaissait. On a donc apporté les saucisses pour notre pique-nique du lendemain (vue superbe sur la mer et ses falaises) et là, horreur, elles étaient parfaitement infectes, surtout celles avec des petits morceaux de gras. Tout le monde était d'accord pour dire que c'était immangeable, sauf Christian qui en a mangé une entière, et là, on s'est demandé de quelle planète il venait. On aurait dit qu'elles avaient été faites avec la fumée de vieux pneus ou de mégots de cigarette. C'est bien simple, même les goélands n'en voulaient pas. Le pire est que j'en ai ramené à la maison."

Christian : "... et heureusement, on ne les a pas jetées. Miam."

Romain et Florence : "Départ le soir en direction du phare pour trouver un amphithéâtre naturel propre à accueillir les histoires de notre conteur. Le vent fripon a contrarié l'allumage des torches et le décollage de la montgolfière, mais Charles fut comme toujours captivant. Et l'allumage du phare et ses rayons lumineux qui traçaient une roue gigantesque dans le ciel pour une fois dégagé ont terminé la soirée en apothéose. Les phares se répondaient l'un à l'autre dans le lointain, c'était un très beau spectacle pendant que nous rentrions à pied vers notre gîte."

Sylvie : "Marie-Christine a eu l'excellente idée de faire intervenir le directeur du Cemo (un ornithologue confirmé) pour nous faire observer les oiseaux des falaises. Il nous a montré des colonies d'oiseaux appelés fulmars. Je crois qu'on était sous le phare du Stiff. Les fulmars sont des oiseaux marins pélagiques (vivant en pleine mer) nichant en grandes colonies sur des falaises rocheuses. Le corps est d'un blanc pur, le dessus des ailes présente plusieurs nuances de gris. Il se distingue des mouettes ou des goélands principalement par son vol qui le rapproche plus des oiseaux de haute mer : on le voit souvent décrire de grands cercles en planant, s'appuyant alternativement sur l'une ou l'autre de ses ailes. Les petits, une fois envolés, restent en pleine mer pendant 4 ans et reviennent nicher dans les falaises une fois qu'ils ont atteint leur maturité sexuelle. On a également vu sur l'autre falaise, des huitriers pie, caractérisés par leur grand bec orange. Ils ont une longévité qui peut atteindre 36 ans. Le directeur du Cemo est aussi un très bon botaniste et a répondu à toutes nos interrogations, en particulier pour cette petite fleur violette avec une corolle en forme de capuche qui est un ophioglosse. Il y avait aussi cette petite fleur à pétales bleus étalés comme une marguerite que l'on a vue tout le long de nos balades, qui est en fait une scille printanière."

  • En attente d'autres contributions !

 


 

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