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LE BLOG DES CHOUX MARINS

La brume de chaleur des mois d'été...
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LE BLOG DES CHOUX MARINS
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2 juillet 2016

WEEK-END à Juvigny

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(photos) A la découverte d'une région inhabituelle pour les Chouxmarins, l'Orne. Samedi au soleil, dimanche sous la pluie.

Un magnifique gîte très spacieux et bien équipé, en pleine campagne au milieu des chevaux.

A deux pas du gîte, la tour de Bonvouloir où nous allons nous installer pour un apéritif fort convivial grâce à une grande table à apéritif.

Les garçons nous préparent un barbecue succulent accompagné des nombreuses préparations toujours aussi inventives et délicieuses des filles. Pour notre palais, un joli petit jardin aromatique s'épanouit près du barbecue.

Après quoi c'est la séquence chorale, avec les Chouxmarins en farandole dans tout le gîte chantant Oui nous sommes les Chouxmarins ! La plupart ont dû l'apprendre en un quart d'heure, belle performance.

Visite de la chapelle Sainte Radégonde, où de très nombreux chapelets ont été suspendus un peu partout, ainsi qu'un bon nombre de cannes et autres béquilles.

Houx, champignons, digitales, nid tombé, carabe doré, libellule, orvet, chèvres, vaches, chevaux, arbres remarquables (chêne Hippolyte, hêtre de la Vierge, chêne du Pissot, chêne Lancelot du Lac), la nature nous enchante tout au long de ces deux journées partagées.

Au chêne du Pissot, on assiste à la scène incongrue de Patrick donnant un petit coup de peigne à Yves et à Christian ! Il a en effet dans ses affaires d'homme organisé une brosse de voyage.

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Ce chouette week-end se termine par l'abandon du bâton de Romain près du banc de Bagnole de l'Orne...

 

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22 mai 2016

Les Hébihens

 

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LA RANDO DES CHERCHEURS D'OR (photos)

C'est sous un ciel gris que nous cheminons du Guildo jusqu'à la presqu'île des Hébihens.

Avec la magnifique bâtisse de l'ancien couvent des Carmes : 

Couvent des Carmes

"Ce couvent succède à une ancienne collégiale fondée par Robert de Dinan en 1420 pour assurer aide et protection aux voyageurs et pèlerins qui utilisent la route romaine et les gués du Guildo. Au XVIIe siècle, les carmes se substituent à cette ancienne fondation et s'établissent au Guildo en 1621. Ils prélèvent un droit sur la traversée de l'Arguenon qu'ils afferment à un passeur. A la Révolution, le couvent devient un bien national. Un projet d'hôpital destiné surtout à accueillir les mendiants n'aboutit pas et le couvent est vendu à madame de Chappedelaine qui le revend peu après."

Avec le vaillant château du Guildo en ruines, du haut duquel on contrôle au près le fleuve Arguenon et on rêve au loin la mer.

Avec les grands prés remplis de coquelicots mélangés de fleurs jaunes, blanches ou bleues.

Avec les beaux tadornes de belon, le plus grand des canards de surface en France. "La particularité de cette espèce, c'est qu'au cours du mois de juillet elle effectue une migration de mue qui regroupe des adultes nicheurs et des non-reproducteurs. Ces regroupements réunissent sur les bancs de sable plusieurs dizaines de milliers d'individus qui, une fois la mue terminée, regagnent leurs pays d'origine."

Avec les merveilleux gris et roses de ces grands rivages à marée basse.

Avec bien sûr la pause déjeuner aux Hébihens, et le vrai bain de François (il a nagé plusieurs fois).

Avec, toujours aux Hébihens, les deux chercheurs de métaux, que Patrick et Yves sont allés bravement interroger sur leur pratique très étrange observée de loin : entre pièces de monnaies anciennes, bijoux perdus et vestiges de la guerre, la récolte est bonne.

Avec l'étonnant peuplier des Hébihens qui, las de regarder le ciel, s'est baladé à l'horizontale espérant mieux scruter les navires des environs, et constituant à lui seul tout le bosquet : "Cet affaissement, assez commun chez cette variété très plastique, a entraîné la mise en contact avec le sol des branches qui ont pris racine. Certaines se sont affranchies du pied mère, formant de nouveaux individus. Il semblerait même qu’il y ait une seconde génération de marcottes. Dans le même temps, de nouveaux rejets verticaux (réitérations) sont apparus, permettant à l’arbre de reprendre de la hauteur. Ce sujet n’est certainement pas très vieux, son tronc ne fait que 1.97 m de circonférence. Toutefois son houppier couvre un espace de 20 m par 26 m."

Avec la magnifique vue vers le Cap Fréhel et vers Saint-Briac sous le soleil apparu.

On pourra rincer ses chaussures après la traversée des gués salés de la baie de Saint Jacut !

 

17 avril 2016

L'étang de Boulet

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LA RANDO DES COQUILLES D'OEUF (photos)

Le temps - Beau soleil, et magnifiques cumulus

Les rencontres - Un paon, des chevaux, un petit poney un peu tristounet, de gros bergers allemands très touffus et bien élevés, des sangliers en pierre (ou peut-être en ciment), des vaches aussi, et notre première hirondelle de l'année, une hirondelle de cheminée dite aussi hirondelle rustique.

IMG_2099 (600x800)Une curiosité - Sur quelques fines tiges de jeunes pêchers sont enfilées des coquilles d'oeuf ! Ni une, ni deux, Marie-Thé, curieuse et avide de connaissance, va interroger la dame qui passait justement dans son jardin. Et bien il s'agit d'une technique ancestrale pour éviter la cloque du pêcher (due au champignon Taphrina deformans).

Et plein de petites fleurs et de plus grandes - de la charmante violette à la fière jonquille, en passant par la fragile clochette (jacinthe des bois ?), l'élégante pervenche, la fourmillante et jaune ficaire  et les nombreuses primevères (on appelle coucou la primevère officinale). Mais sans Sylvie, comment identifier toutes les autres merveilles certainement délaissées par nos yeux de béotiens ? D'ailleurs, il y avait aussi des jolies d'anémones des bois, blanches, qu'on appelle anémones Sylvie.

La balade - Notre boucle nous emmène dans la campagne où les arbres sont ornés des petits pompons verts clairs que forment les bébés-feuilles. Quelques chemins restent encore boueux et nous maculons nos bas de pantalons.

Ensuite, le tour de l'étang de Boulet nous offre un ferme sentier, agrémenté même parfois d'agréables pontons en bois. Mais les oiseaux se font rares, à part quelques foulques macroules et un grèbe huppé aperçu au loin par François-oeil-de-lynx.

A noter : Marie-Christine confond les vessies et les lanternes, et prend des vesses-de-loup pour des vessies de porc (private joke trop compliqué à expliquer mais vous pouvez écouter la voix de votre reporter préférée en cliquant ici : Vocal_003)

13 mars 2016

La Chambre au loup

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LA RANDO DES QUADS (photos)

Le temps - Soleil magnifique, ciel bleu magnifique aussi. La forêt, le lac, le schiste rouge, les ajoncs en fleurs, les fougères fanées, quelques pervenches, un genêt...

Les rencontres - Promenade fort boueuse pour partie... mais faut-il incriminer la seule pluie salvatrice ? Que non ! les ornières sont aussi creusées par les tout vilains quads :

Nous sommes forcés de laisser passer quatre quads dans le sentier prévu seulement pour de paisibles randonneurs. Mais leurs conducteurs ont d'abord maille à partir avec François qui leur montre de quel bois il se chauffe et prend en photo leurs plaques. Ils déguerpissent alors sur les chapeaux de roues, éclaboussant tout autour d'eux. Nous les signalons aux gendarmes, histoire d'honorer notre rôle de randonneurs protecteurs de la nature. Espérons qu'il auront la semonce méritée !

La balade - Heureusement, les bords de rivière et les hauteurs des landes nous réservent aussi des sols plus fermes. Et c'est tout en haut des gorges du Grand Canyon que nous prenons le soleil sur les pierres comme des lézards. De nombreux oiseaux s'affairent, on entend un coq au loin dans la vallée. Et si on restait là ?...

Chouxmarineries - Il fait chaud finalement, et Romain enlève des couches, même si Marie-Christine, oh étonnement et stupéfaction, conserve son anorak, qu'elle porte très bien d'ailleurs. Le mystère Marie-Christine : quand tout le monde est en tee-shirt, elle est en anorak, mais quel anorak ! il s'ouvre par en haut et par en bas.

Et youpla, on a raté un embranchement, nous n'irons pas à Boutavent. Snif !

Post-scriptum animalier : les pics utilisent leur bec pour dénicher les larves dans le bois, mais aussi pour creuser leur nid, les trous qu'ils font dans les vieux arbres leur servent aussi à marquer leur territoire. Le "tambour" de certains pics est une façon de rameuter la gent féminine.

 

28 février 2016

Quintin

La rando de la cascade

En attente de contributions.

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17 janvier 2016

La Bouëxière

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LA RANDO DE L'HIVER (photos)

Départ dans le bruit de chute d'eau du pont dit romain de l'étang de Chevré.

Il fait froid, tout le monde porte un bonnet aujourd'hui.

La campagne a revêtu son pelage d'hiver.

Les sentiers sont boueux et nous regardons nos pieds. Les allées forestières sont majestueuses et nous regardons au loin. Les vallons sont embrumés et nous sommes ensorcelés. Sur l'étang, les reflets sont argentés et les branches figées au ras du miroir sont noires.

La forêt de Liffré nous livre son calme repos et les points de lumière de ses ajoncs. Les grands squelettes noirs des arbres aux mille doigts s'élancent dans le ciel bleu et froid.

Balade tranquille, donc, avec un pique-nique dans les bois, assis sur des troncs couchés, avec la délicieuse et chaude soupe de Marité, avec la galette des rois et sa fève objet bizarre sans objet.

13 décembre 2015

La Prévalaye

Les moutons à l'abri

LA RANDO DE THIBAULT (photos)

Exploration de la zone périurbaine ouest de Rennes, entre ruisseaux et étangs, champs de tirs et jardin pédagogique. Thibault nous emmène et nous cultive en même temps.

Petite rétrospective sur la 2e guerre mondiale, guérite en béton, butte des fusillés et j'en passe.

D'un diverticule à l'autre, la visite d'un "jardin des saules", d'un "bassin des chênes", d'un "bassin des iris", d'une grande roselière certainement habitée par des tas d'animaux très discrets. Sans oublier le banc énigmatique décalé !

Après moult tergiversations, pas trop près de l'étang, pas trop loin de l'étang, les sandwiches et autres gourmandises tupperware sont déballés. Avec le banc-palette de Patrick et Marité, inséparables même dans leur assise (voir photo).

Le son incongru d'un volatile inconnu nous laisse soudain perplexes : un insolite "perroquet jaco" ou "gris du Gabon", le meilleur parleur des perroquets nous contemple de la plus haute branche. Hélas, perdu loin de chez lui, le pôvre ne nous a rien dit mais s'est contenté d'une plainte lugubre. Cf. le site Oiseaux.net : [...Ces derniers alternent avec des "weee-ooo weee-ooo" purs qui ont une sonorité assez lugubre...]

Heureusement, la suite de la balade nous gratifie de plus joyeuses foulques macroules, tête charbonneuse et chanfrein blanc ainsi que de quelques élégants grèbes huppés.

Avec aussi la minute sportive des Chouxmarins sur les équipements placés là pour tester équilibre, endurance et psychomotricité !

Cerise sur le gâteau : visite du Jardin pédagogique des Mille pas, installé dans l'ancien parc du château de la Prévalaye aujourdhui disparu. Un jardinier pur bio nous fait l'article et c'est passionnant. Son magnifique "trait ardennais" broute sans fin et sans nous adresser un regard.

Nous repartons avec quelques légumes terreux savoureux, bien décidés à cultiver notre jardin en "lasagne"... Et à témoigner que les moutons, ça saute en vrai : 3 beaux moutons noirs d'Ouessant, paniqués par notre arrivée, retournent à fond la caisse vers leur enclos dont ils survolent le mince grillage comme des danseuses.

Avec le mot de la fin : le pruneau donne la pêche !

Un peu d'histoire pour finir : le beurre de la Prévalaye

Le marquis de la Prévalaye fut à l'origine d'une exploitation laitière qui a fourni un beurre réputé dès le XVIIe siècle et dont Mme de Sévigné raffolait ainsi que la cour royale qui en a fait venir à Versailles pendant tout le XVIIIe siècle. Il est toujours apprécié au XIVe siècle.

Mme de Sévigné a 64 ans lorsqu'elle écrit à Mme de Grignan, sa fille, le 19 février 1690 :

« […] J'aime le beurre charmant de la Prévalaie dont il nous vient toutes les semaines ; je l'aime et le mange comme si j'étais bretonne : nous faisons des beurrées infinies, quelquefois sur de la miche ; nous pensons toujours à vous en les mangeant; mon fils y marque toujours ses dents et ce qui me fait plaisir, c'est que j'y marque encore toutes les miennes : nous y mettrons bientôt de petites herbes fines et des violettes ; le soir, un potage avec un peu de beurre, à la mode du pays, de bons pruneaux, de bons épinards. »

22 novembre 2015

Argentré-du-Plessis

Foulque

LA RANDO DE LA FOULQUE (photos)

« Mes amis,

Savez-vous ce que c’est que « flâner » ? Il faut que je vous l’explique : « flâner est la plus belle chose du monde, c’est randonner en batifolant dans un chemin creux …» (Parodie d’une lettre de madame de Sévigné s’extasiant sur la fenaison aux Rochers).

Sur les pas de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, autour du château  des Rochers où elle a séjourné à partir de 1644.

Un temps magnifique, le ciel complètement bleu. Notre campagne toujours aussi belle, verdoyante, les arbres nus dessinent des merveilles dans l'azur.

Le vaste plan d'eau de la Valière, créé en 1978, sert d'écrin à de nombreuses espèces d'oiseaux : canards colverts, canards siffleurs, canards souchets, grèbes huppés, grands cormorans, mouettes rieuses... Et là, Yves malheureusement absent aurait aidé Pascale à convaincre Patrick avec tact que la foulque macroule n'a jamais été une touque macroule. Ah là là, Patrick, mets tes lunettes quand tu prépares ta doc! 

Le pique-nique au bord du plan d'eau : un moment spécialement agréable, il fait bon, tout est calme, le soleil enjolive tout, la sieste nous tend les bras... Patrick nous berce d'anecdotes sur Mme de Sévigné et ses lettres savoureuses.

L'après-midi, le chemin est parfois bordé de houx, parés ou non de jolies baies rouges, mais Sylvie n'est pas là, et nous ne pouvons décider seuls du sexe des houx ! Etonnés, nous remarquons que leurs feuilles ne sont pas toujours piquantes...

Et puis c'est l'arrivée au château des Rochers-Sévigné, manoir gothique du XVe siècle. C'est très beau, très bien mis en valeur. Nous sommes accueillis par la patronne du bar lounge installé dans les écuries du château. C’est devant un feu de cheminée et confortablement installés dans les fauteuils profonds que nous partageons un thé et la sérénité de la marquise :

« Les Rochers(…) c’est un lieu qui me plaît, dont la vie me convient et me charme. » (Extrait de  lettre du 30 juillet 1689).

11 octobre 2015

La vidange du Lac de Guerlédan

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 LA VALLEE DESENGLOUTIE (photos)

Spectaculaire balade au coeur du lac asséché, le long du Blavet, rive droite. Couleurs étonnantes, grosses craquelures de la vase durcie. Arbres noirs et dénudés, carcasses de bateaux. Grands espaces verdoyants ou lunaires.

L'ancien chemin de halage nous mène d'écluse en écluse, inertes. Les belles pierres de leurs ouvrages magnifiques sont intactes. Leurs maisonnettes sont en ruine. Vestiges de vergers, de murs d'ardoise, on imagine la vie d'avant au bord de la rivière. On dirait qu'une tornade de sable a brûlé les lieux désertés.

Une passerelle pour traverser le Blavet, une table à pique-nique pour déjeuner... à l'ombre ; certaines ont préféré le soleil sur le sable.

Puis on reprend le chemin, haut cette fois. Au travers des arbres, les mêmes couleurs vives, contrastées. Ca monte et ça descend, longe le rivage du lac qui reviendra bientôt lécher les racines des chênes et des ajoncs.

Le barrage vu d'en haut, la petite chapelle Sainte-Tréphine et son mini-enclos. Et sur les bancs de sable en amont, canards et hérons picorent dans le soleil doré de fin d'après-midi d'octobre (allitération en d).

Une paisible passerelle nous ramène de Morbihan en Côtes d'Armor et sur la rive droite.

3 septembre 2015

La soirée de rentrée 2015

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Apéritif sur la terrasse autour du brasero. Génial ! On n'a pas froid, c'est magique.

Parmi tous les régals apportés, citons les crevettes pêchées par Yves et dégustées avec délices, ainsi que le potager cultivé par Marie-Christine.

Quant à la surprise du chef, j'ai nommé Florence, c'est la chorba, la soupe du mariage. Dans sa fameuse grande cocotte en fonte. Trop bien. Chaleureux et tout et tout. Délicieux.

Et bien sûr d'excellents desserts qu'on arrive toujours sans problème à terminer !

C'est toujours un plaisir d'être accueillis chez Florence et Romain !

 

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 11/10/2015

 François et Marie-Christine

 22/11/2015

 Patrick et Marie-Thé

 13/12/2015

 Thibault

 17/01/2016

 Romain et Florence, Nadine

 28/02/2016

 Yves & Annie

 13/03/2016

 Charles et Anne

 17/04/2016

 Pascale

 22/05/2016

 Jacques et Françoise

 25-26/06/2016

 Guillaume et Jacquelinet 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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