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LE BLOG DES CHOUX MARINS
La brume de chaleur des mois d'été...
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LE BLOG DES CHOUX MARINS
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22 mai 2016

Les Hébihens

 

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LA RANDO DES CHERCHEURS D'OR (photos)

C'est sous un ciel gris que nous cheminons du Guildo jusqu'à la presqu'île des Hébihens.

Avec la magnifique bâtisse de l'ancien couvent des Carmes : 

Couvent des Carmes

"Ce couvent succède à une ancienne collégiale fondée par Robert de Dinan en 1420 pour assurer aide et protection aux voyageurs et pèlerins qui utilisent la route romaine et les gués du Guildo. Au XVIIe siècle, les carmes se substituent à cette ancienne fondation et s'établissent au Guildo en 1621. Ils prélèvent un droit sur la traversée de l'Arguenon qu'ils afferment à un passeur. A la Révolution, le couvent devient un bien national. Un projet d'hôpital destiné surtout à accueillir les mendiants n'aboutit pas et le couvent est vendu à madame de Chappedelaine qui le revend peu après."

Avec le vaillant château du Guildo en ruines, du haut duquel on contrôle au près le fleuve Arguenon et on rêve au loin la mer.

Avec les grands prés remplis de coquelicots mélangés de fleurs jaunes, blanches ou bleues.

Avec les beaux tadornes de belon, le plus grand des canards de surface en France. "La particularité de cette espèce, c'est qu'au cours du mois de juillet elle effectue une migration de mue qui regroupe des adultes nicheurs et des non-reproducteurs. Ces regroupements réunissent sur les bancs de sable plusieurs dizaines de milliers d'individus qui, une fois la mue terminée, regagnent leurs pays d'origine."

Avec les merveilleux gris et roses de ces grands rivages à marée basse.

Avec bien sûr la pause déjeuner aux Hébihens, et le vrai bain de François (il a nagé plusieurs fois).

Avec, toujours aux Hébihens, les deux chercheurs de métaux, que Patrick et Yves sont allés bravement interroger sur leur pratique très étrange observée de loin : entre pièces de monnaies anciennes, bijoux perdus et vestiges de la guerre, la récolte est bonne.

Avec l'étonnant peuplier des Hébihens qui, las de regarder le ciel, s'est baladé à l'horizontale espérant mieux scruter les navires des environs, et constituant à lui seul tout le bosquet : "Cet affaissement, assez commun chez cette variété très plastique, a entraîné la mise en contact avec le sol des branches qui ont pris racine. Certaines se sont affranchies du pied mère, formant de nouveaux individus. Il semblerait même qu’il y ait une seconde génération de marcottes. Dans le même temps, de nouveaux rejets verticaux (réitérations) sont apparus, permettant à l’arbre de reprendre de la hauteur. Ce sujet n’est certainement pas très vieux, son tronc ne fait que 1.97 m de circonférence. Toutefois son houppier couvre un espace de 20 m par 26 m."

Avec la magnifique vue vers le Cap Fréhel et vers Saint-Briac sous le soleil apparu.

On pourra rincer ses chaussures après la traversée des gués salés de la baie de Saint Jacut !

 

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